Playmobil, le film

Publié le 15 août 2019 par Louis

Le choix ne m'appartenant qu'à moitié, je n'attendais pas grand chose de "Playmobil, le film". Était-ce la réponse cinématographique de la marque de jouets à l'un de ses célèbres concurrents, une adaptation en long format du dessin-animé "Super 4" ou simplement un projet mûrement réfléchi ? À vrai dire, il y a un peu de tout ça dans ce premier long-métrage inspiré de l'univers Playmobil.

Globalement, le projet tient bien la route et honore même le spectateur de quelques prises de risque au niveau du scénario. Bon, évidemment, il y a quelques appels du pied plutôt voyants pour attirer le public d'autres grands noms du genre, Disney en tête, à l'instar de la chanson qui ouvre le film, et on ne peut nier non plus que le rythme enlevé de l'histoire n'est pas sans rappeler celui des films Lego mais Playmobil a su tirer son épingle du jeu malgré un scénario cousu de fil blanc. Comme dans le dessin-animé "Super 4", le réalisateur utilise avec intelligence la variété des univers Playmobil pour donner corps à une histoire riche en rebondissements et ponctuée de blagues courues, mais efficaces (la boulette de viande qui parle). Les personnages secondaires n'ont pas tous le même punch, mais certains d'entre eux sortent clairement du lot à commencer par Del et l'agent secret Rex Dasher mises en valeur respectivement par Kad Merad et Franck Dubosc.

Contrairement à Lego, Playmobil ne possède que très peu de licences et en dehors d'un clin d'oeil trop bref à "Ghostbusters", il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent de ce côté-là. Reste la joie de voir s'animer des petits bonhommes à qui nous sommes nombreux à avoir donné vie, de petites figurines dont le nombre de collectionneurs est en perpétuelle croissance.

"Playmobil, le film" n'est pas le meilleur dessin-animé que vous verrez, ni sans doute le meilleur sorti cette année, mais il vous fera passer un bon moment en famille et n'est-ce pas le plus important lorsqu'on laisse les bambinos choisir le programme ?